Acheter un chiot ...
Avant de penser à acheter un chiot , un minimum de mises en garde est nécesaires :
- Avez vous suffisamment de temps dans votre quotidien pour vous occuper d'un compagnon qui vivra en moyenne 10 ans ?
- Avez vous assez d'espace dans votre jardin ?
- Votre entourage familiale est il favorable ?
- Avez vous un budget suffisant pour vous occuper normalement de votre futur ami?
Un chiot est adorable, irrésistible, mais ce n'est pas un jouet et il y a quelques contraintes.
Vous devez être prêt à assumer les repas quotidiens, les soins et les sorties (deux à trois fois par jour pour ses besoins). Il faudra également le sortir un petit peu plus longuement une fois par semaine pour une petite promenade.
A LIRE :
COMMENT EST-CE POSSIBLE ?
Quand j'étais un chiot, je t'ai amusé avec mes cabrioles et t'ai fait rire.
Tu m'as appelé ton enfant, et en dépit de plusieurs chaussures mâchées et quelques oreillers assassinés, je suis devenu ton meilleur ami. Toutes les fois que j'étais méchant, tu agitais ton doigt vers moi et me demandais comment est-ce possible ? , mais après on s'amusait ensemble.
Mon éducation a pris un peu plus longtemps que prévu, parce que tu étais terriblement occupé, mais nous y avons travaillé ensemble. Je me souviens de ces nuits où je fouinais dans le lit et écoutais tes confidences et rêves secrets, et je croyais que la vie ne pourrait pas être plus parfaite.
Nous sommes allés pour de longues promenades et courses dans le parc, promenades de voiture, arrêts pour de la crème glacée (j'ai seulement eu le cornet parce que la glace est mauvaise pour les chiens , comme tu disais), et je faisais de longues siestes au soleil en attendant que tu rentres à la maison.
Progressivement, tu as commencé à passer plus de temps au travail, à te concentrer sur ta carrière, et plus de temps à chercher un compagnon humain. Je t'ai attendu patiemment, t'ai consolé après chaque déchirement de coeur et déception, ne t'ai jamais réprimandé au sujet de mauvaises décisions, et me suis ébattue avec joie lors de tes retours au foyer.
Et puis tu es tombé amoureux. Elle, maintenant ta femme, n'est pas une fana des chiens, mais je l'ai accueillie dans notre maison, essayé de lui montrer de l'affection, et lui ai obéi. J'étais heureuse parce que tu étais heureux.
Ensuite les bébés humains sont arrivés et j'ai partagé votre excitation. J'étais fascinée par leur couleur rose, leur odeur, et je voulais les pouponner aussi. Seulement vous vous êtes inquiétés que je puisse les blesser, et j'ai passé la plupart de mon temps bannie dans une autre pièce ou dans une niche. O, comme je voulais les aimer, mais je suis devenue une prisonnière de l'amour .
Comme ils ont commencé à grandir, je suis devenue leur amie. Ils se sont accrochés à ma fourrure et se sont levés sur leurs jambes branlantes, ont poussé leurs doigts dans mes yeux, fouillé mes oreilles, et m'ont donné des baisers sur le nez. J'aimais tout d'eux et leurs caresses - parce que les tiennes étaient maintenant si peu fréquentes - et je les aurais défendus avec ma vie si besoin était.
J'allais dans leurs lits et écoutais leurs soucis et rêves secrets, et ensemble nous attendions le son de ta voiture dans l'allée.
Il y eut un temps, quand les autres te demandaient si tu avais un chien, tu leur montrais une photo de moi dans ton portefeuille et tu leur racontais des histoires à mon propos. Ces dernières années tu répondais juste oui et changeais de sujet. Je suis passée du statut de ta chienne à seulement un chien , et vous vous êtes offensés de chaque dépense pour moi. Maintenant, vous avez une nouvelle occasion de carrière dans une autre ville, et vous allez déménager dans un appartement qui n'autorise pas d'animaux familiers. Tu as fait le bon choix pour ta famille , mais il y eut un temps où j'étais ta seule famille.
J'étais excitée par la promenade en voiture jusqu'à ce que nous arrivions au refuge pour animaux. Cela sentait les chiens et chats, la peur, le désespoir. Tu as rempli la paperasserie et as dit : Je sais que vous trouverez une bonne maison pour elle . Ils ont haussé les épaules et vous ont jeté un regard attristé. Ils comprennent la réalité qui fait face à un chien entre deux âges, même un avec des papiers. Tu as dû forcer les doigts de ton fils pour les détacher de mon col et il a crié Non, Papa ! S'il te plaît, ne les laisse pas prendre mon chien ! . Et je me suis inquiétée pour lui. Quelles leçons lui avez-vous apprises à l'instant au sujet de l'amitié et la loyauté, au sujet de l'amour et de la responsabilité, et au sujet du respect pour toute vie ? Tu m'as donné un au revoir-caresse sur la tête, as évité mes yeux, et as refusé de prendre mon collier avec vous.
Après votre départ, les deux gentilles dames ont dit que vous saviez probablement au sujet de votre départ, il y a de cela plusieurs mois, et que vous n'aviez rien fait pour me trouver une autre bonne maison. Elles ont secoué la tête et ont dit :
Comment est-ce possible ? .
Ils sont aussi attentifs à nous ici, dans le refuge, que leurs programmes, chargés, le leur permettent. Ils nous nourrissent, bien sûr, mais j'ai perdu l'appétit il y a plusieurs jours. Au début, chaque fois que quelqu'un passait près de ma cage, je me dépêchais en espérant que c'était toi, que tu avais changé d'avis, que c'était juste un mauvais rêve... ou j'espérais tout au moins que ça soit quelqu'un qui se soucie de moi et qui pourrait me sauver. Quand je me suis rendu compte que je ne pourrais pas rivaliser avec les autres chiots qui folâtraient pour attirer l'attention, je me suis retirée dans un coin de la cage et ai attendu.
J'ai entendu ses pas quand elle s'approchait de moi en fin de journée, et j'ai trottiné le long de l'allée jusqu'à une pièce séparée. Une pièce heureusement tranquille. Elle m'a placée sur la table et a frotté mes oreilles, et m'a dit de ne pas m'inquiéter. Mon coeur battait d'appréhension à ce qui était à venir, mais il y avait aussi un sentiment de soulagement. La prisonnière de l'amour avait survécu à travers les jours. Comme c'est dans ma nature, je me suis plutôt inquiétée pour elle. Le fardeau qu'elle porte pèse lourdement sur elle, et je le sais, de la même manière que je connaissais votre humeur chaque jour. Elle a placé une chaîne doucement autour de ma patte de devant et une larme a roulé sur sa joue.
J'ai léché sa main de la même façon que je te consolais il y a tant d'années. Elle a glissé l'aiguille hypodermique habilement dans ma veine. Quand j'ai senti la piqûre et le liquide se répandre à travers mon corps, je me suis assoupie, l'ai examinée de mes gentils yeux et ai murmuré : Comment as-tu pu ? . Peut-être parce qu'elle comprenait mon langage, elle a dit je suis si désolée. Elle m'a étreint, et m'a expliqué précipitamment que c'était son travail de s'assurer que j'allais à une meilleure place où je ne serais pas ignorée ou abusée ou abandonnée, où j'aurais à pourvoir moi-même à mes besoins, une place remplie d'amour et de lumière très différente de cet endroit. Et avec mes dernières forces, j'ai essayé de me transporter jusqu'à elle et lui expliquer avec un coup sourd de ma queue que mon Comment as-tu pu ? n' était pas dirigé contre elle.
C'était à toi, Mon Maître Bien-Aimé, que je pensais. Je penserai à toi et t'attendrai à jamais. Puisse tout le monde dans ta vie continuer à te montrer autant de loyauté.
Jim Willis 2001
Note de l'auteur:
Si Comment est-ce possible ? a mis des larmes dans vos yeux en le lisant comme cela me l'a fait alors que je l'écrivais, c'est parce que c'est l'histoire de millions d'animaux familiers qui meurent chaque année dans des chenils français américains et canadiens. Tout le monde est bienvenu à distribuer cet essai dans un but non-commercial, aussi longtemps qu'il est distribué correctement avec l'avis du copyright. S'il vous plaît utilisez-le pour aider à l'éducation, sur vos websites, dans des bulletins d'informations, dans les refuges pour animaux et tableaux d'affichage du bureau du vétérinaire.
Dites au public que la décision d'ajouter un animal familier à la famille est une importante décision pour la vie, que les animaux méritent notre amour et nos soins, que la recherche d'une autre maison appropriée pour votre animal est votre responsabilité et que toute vie est précieuse.
S'il vous plaît, faites votre part pour arrêter le meurtre d'animaux, et encouragez les campagnes pour prévenir que des animaux soient non désirés.
Auteur: Jim Willis